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Travaux à l’Ortenbourg 21 février 2020

La SBA participe aux travaux de mise en œuvre des mesures compensatoires liées à l’autorisation de restaurer la ruine castrale du Ramstein à Scherwiller (Bas-Rhin).

La fraxinelle (Dictamnus albus) à l’Ortenbourg. Photo F. Bick

Les samedis 25 janvier et 15 février 2020, Jean-Claude Jacob et Francis Bick ont participé avec les bénévoles des Veilleurs du Ramstein et du Groupe d’Etude Ried Illwald et Région de Sélestat (GERRIS) aux travaux de débroussaillage d’une soixantaine d’ares d’une chênaie sessiflore et de pelouses sèches envahies depuis de nombreuses années par des ronces et des pruneliers qui se sont développés sur la crête située en face du château de l’Ortenbourg. Ces travaux constituent l’un des éléments constitutifs des mesures compensatoires que la commune de Scherwiller met en œuvre dans le cadre des arrêtés préfectoraux de protection de la flore et de la faune originales du site. Par ailleurs, le bureau d’étude OGE a été chargé de procéder au cadrage des mesures et à la transplantation des touffes de Mélique de Transsylvanie (Melica transsilvanica), menacées par la réalisation des travaux de restauration du château du Ramstein, situé en contrebas du site de l’Ortenbourg.

Le lézard vert à l’Ortenbourg

C’est pour compenser les impacts de ces travaux sur les habitats du Lézard vert et pour sauvegarder les rares populations de la Mélique de Transsylvanie que ces opérations de réouverture du milieu ont eu lieu. Elles ont été conçues afin d’enrayer la fermeture des pelouses xérophiles silicicoles du Koelerio-Phleion du promontoire rocheux sis en face de l’Ortenbourg. Elles doivent à terme permettre également le développement de la végétation rupestre du Sedo-Scleranthion de l’ourlet du Geranion sanguinei et d’une fruticée thermophile du Berberion favorables à la conservation, entre autres, de la Fraxinelle, de la Mélique et du Lézard vert, trois espèces phares mais non exclusives de ce site à très forte biodiversité.

En complément à ces opérations, la commune de Scherwiller, propriétaire du site, est engagée dans un plan de gestion visant à stopper la fermeture du promontoire rocheux et à œuvrer dans la durée (15 ans) afin de pérenniser l’ensemble de ces mesures de renaturation.

Francis Bick et Jean-Claude Jacob